La Chine vient d’offrir un sésame inattendu aux globe-trotteurs français : la dispense de visa de 30 jours est prolongée jusqu’au 31 décembre 2026. L’annonce, intervenue lors d’un point presse du ministère chinois des Affaires étrangères, accélère la reprise du tourisme international et ouvre la porte à des séjours plus longs et plus flexibles. Tandis que les trains à grande vitesse battent tous les records de fréquentation, Pékin affirme sa volonté de tisser des liens culturels et économiques durables avec l’Europe. Les professionnels du voyage, de Air France à Voyages Marco Vasco, saluent déjà une mesure qui simplifie les carnets de route des Français, qu’ils partent en circuit organisé, en trek dans le Sichuan ou en visite familiale à Canton. Les voyagistes constatent une reprise à « 75 % du niveau pré-Covid », un chiffre qui devrait encore grimper grâce à cette exemption. Entre l’attrait renouvelé pour les marchés artisanaux de Xi’an et l’ouverture de nouveaux resorts Club Med dans le Guizhou, la Chine se repositionne comme une étape incontournable d’un tour du monde ou d’un simple break de trente jours. Le moment est donc idéal pour ressortir son Le Routard, sa carte Revolut ou ses Cartes Bancaires, et planifier un itinéraire qui mêle mégalopoles, parcs nationaux et villages classés.
Visa Chine prolongé : mode d’emploi et nouvelles opportunités
Jusqu’au 31 décembre 2026, les ressortissants français détenteurs d’un passeport ordinaire peuvent séjourner 30 jours sans visa pour tourisme, affaires, visite familiale ou transit. La mesure concerne 45 pays, avec la Suède qui rejoindra la liste le 10 novembre. Pékin espère ainsi doper ses arrivées étrangères de 50 % d’ici deux ans. Cette décision tombe à pic : depuis la reprise post-pandémie, les compagnies européennes multiplient les fréquences vers Shanghai et Chengdu, tandis que Air France relance son vol direct Paris–Kunming pour ouvrir l’accès au Yunnan. Côté rail, les billets grande vitesse se réservent désormais en anglais sur la plateforme dédiée de Voyages SNCF, un pas de plus vers la fluidité du parcours voyageurs.
Déployer un parcours de 30 jours sans stress
Avec un mois complet, il devient logique d’enchaîner Pékin, le corridor culturel Xi’an–Luoyang, puis les rizières du Guangxi avant un final high-tech à Shenzhen. Les vols intérieurs se réservent facilement sur des plateformes inspirées des tendances du voyage mondial, tandis que les hôtels partenaires de Booking.com offrent des annulations flexibles cruciales en période de typhon, comme l’a rappelé la tempête Fengshen sur Hainan. Ceux qui préfèrent le tout-compris choisiront un nouveau village Club Med dans l’Anji Bamboo Park, parfait pour une parenthèse nature avant de reprendre le Shinkansen chinois vers Shanghai. Pour un budget serré, les auberges labellisées « International Youth Hostel » restent imbattables ; pensez à Travelex pour optimiser le change et éviter les files d’attente à l’aéroport.
Bali, l’île des dieux : entre afflux touristique massif, loisirs vibrants et quête spirituelle
Phénomène planétaire, Bali fascine et inquiète tout à la fois : l’afflux touristique bat chaque année de nouveaux records, les loisirs vibrants se multiplient, mais la quête spirituelle demeure l’ADN de l’île des dieux. Entre janvier et juillet 2025, plus…
Indonésie : le guide simple pour combiner Bali et Lombok
Dominique et Malik préparent un périple éclair aux confins de l’archipel indonésien ; ils cherchent un guide condensé, fiable et limpide pour articuler Bali et Lombok sans perdre de temps. Ce dossier répond à leur besoin en alignant, section après…
Budget et sécurité : maîtriser les coûts de Pékin à Lijiang
Une exemption de visa n’efface pas toutes les dépenses, mais elle supprime les 126 € de frais consulaires, de quoi financer un aller simple en train de nuit vers le Fujian ou une séance de tai-chi sur la Muraille. Les voyageurs prévoyants calibrent leur budget autour de trois piliers : transport, hébergement et protection. Côté transport, le combo vol long-courrier + TGV local se réserve six mois à l’avance pour capter les meilleures promos. Pour l’hébergement, une chambre double milieu de gamme revient à 45 €, soit 30 % de moins qu’à Tokyo selon les comparatifs Japon. Enfin, la couverture santé reste indispensable : Assurance Chapka propose un forfait spécifique Chine qui inclut la pratique d’activités outdoor comme l’escalade sur les karsts de Yangshuo. Les amateurs d’aventure n’oublieront pas leur t-shirt respirant Decathlon, aussi pratique pour le trek que pour l’air conditionné parfois glacial des métros chinois.
Quand partir ? Stratégies saisonnières et grands événements
Les calendriers des voyageurs s’accordent désormais sur deux fenêtres idéales : l’automne (septembre-novembre) pour la douceur des températures et le printemps (avril-mai) avant l’humidité estivale. En 2025, l’Exposition internationale du design à Hangzhou attirera un public créatif, tandis qu’en 2026, la ville de Harbin prévoit d’étendre son célèbre festival de sculpture sur glace jusqu’en mars. Les spectateurs peuvent combiner ces temps forts avec les nouvelles campagnes culturelles de marques européennes installées sur les bords du Bund. Pour une alternative moins touristique, les rizières rouges de Yuanyang en février restent un secret bien gardé, comparable aux trésors cachés du Vietnam. Pensez à réactualiser votre calendrier chinois : la Fête de la Mi-Automne tombera exceptionnellement le 30 septembre 2026, offrant un long week-end propice à l’observation des lanternes.
Sri Lanka : le guide simple pour un circuit entre temples et plages
Entre jungle émeraude, cités royales millénaires et criques blondes caressées par l’océan Indien, le Sri Lanka est une PerleCinghalaise qui se parcourt facilement, même pour un premier grand voyage en Asie. Ce guide pratique déroule un circuit de 12 jours adaptable à…
Dông Van et Phong Nha – Ke Bàng récompensés aux prestigieux World Travel Awards 2025
Dông Van, insolite plateau karstique perché aux confins du Ha Giang, et le parc national Phong Nha – Ke Bàng, royaume souterrain du Centre, viennent d’être sacrés aux World Travel Awards. Derrière ces trophées se dessine une tendance lourde :…
Soft power et ouverture : la stratégie touristique de Pékin
Relancer le tourisme, mais pas seulement : en prolongeant l’exemption de visa, la Chine joue la carte du rayonnement culturel. Selon la porte-parole Mao Ning, l’objectif est double : fluidifier les échanges économiques et « multiplier les ponts émotionnels ». Le gouvernement envisage déjà d’ajouter d’autres nationalités avant la fin 2026. Ce mouvement s’inscrit dans une tendance régionale : le Vietnam a réduit ses tarifs e-visa et l’Indonésie étoffe ses « nomad visas » pour attirer les télétravailleurs, comme le rappelle cet itinéraire indonésien. Pour Pékin, l’enjeu dépasse le tourisme de masse : il s’agit de diffuser sa culture du rail à grande vitesse, de mettre en avant le cinéma mandarin au-delà des frontières et de rapprocher les universités autour de programmes d’échanges. Les agences comme Voyages Marco Vasco élaborent déjà des circuits « business & culture », mariant forums d’innovation à Shenzhen et retraite bouddhiste dans le Gansu. Un signe que la Chine entend conjuguer attractivité économique et hospitalité authentique.
Un test grandeur nature pour l’économie touristique mondiale
Si l’extension est un succès, elle pourrait servir de modèle à d’autres géants asiatiques. Les experts de Le Routard parient sur une hausse des séjours combinés Chine-Asie du Sud-Est, profitant d’itinéraires aériens optimisés et d’une meilleure intégration des réservations multi-pays via Cartes Bancaires sans frais supplémentaires. Les curieux qui souhaitent étoffer leur périple pourront ajouter un city-trip à Dubaï ou un crochet par la route de la soie ouzbèke, créant des calepins de route dignes des carnets de globe-drivers en 2CV. Autant d’indices montrant que la mobilité internationale se réinvente, stimulée par la levée des barrières administratives et la montée en gamme des infrastructures. Reste à saisir l’instant : la fenêtre 2024-2026 pourrait bien devenir l’âge d’or du voyage sinophile, avant que d’éventuelles régulations ne ponctuent de nouveau les douanes.



