Un tiers des Français confient déjà leur boussole de vacances à l’intelligence artificielle, révèle la dernière enquête Ipsos-Kayak. L’outil séduit par sa rapidité, son inventivité et la promesse d’itinéraires cousus main, surtout chez les moins de 35 ans où le taux d’adoption grimpe à 53 %. Des plateformes comme Voyages-SNCF, Expedia ou Booking.com peaufinent leurs chatbots, quand Kayak, Lastminute.com et Liligo testent des copilotes capables de suggérer, comparer puis ajuster une escapade en quelques phrases. Pour autant, le flair du voyageur garde la main : seuls 17 % des sondés accepteraient de déléguer l’intégralité de leur séjour à un algorithme. Entre révolution technologique et quête d’authenticité, le tourisme hexagonal vit un tournant décisif.
IA : adoption éclair chez les voyageurs français
Depuis l’essor de ChatGPT, la préparation d’une virée en Toscane ou d’un city-trip à Tokyo ne nécessite plus 36 onglets ouverts. Un Français sur trois dialogue désormais avec un assistant conversationnel pour piocher des idées, ajuster un budget ou aligner les meilleurs vols Opodo avec un hébergement Airbnb. L’étude Ipsos, menée en février, pointe le besoin de gain de temps comme motivation première, suivi de la recherche d’« adresses introuvables dans Le Routard ». Fait marquant : 73 % des répondants estiment que ces outils deviendront indispensables d’ici deux ans.
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Ce que les algorithmes changent vraiment à la préparation des séjours
Les agents virtuels ne se contentent plus de lister des hôtels ; ils orchestrent un circuit complet, horaires de train et météo compris. Sur Kayak, un simple « Montre-moi un road-trip de 7 jours en Algarve » génère un programme calibré, incluant les plages moins fréquentées repérées sur Tripadvisor et les restaurants validés par la communauté. Le même scénario s’observe chez Expedia, où l’IA intègre déjà des données de comparateurs comme Liligo pour moduler les tarifs en temps réel. Cette hyper-personnalisation explique pourquoi 40 % des utilisateurs disent découvrir des destinations qu’ils n’auraient « jamais envisagées ».
Les fervents planificateurs restent toutefois vigilants : l’outil suggère, l’humain valide. Ainsi, avant de réserver une villa, beaucoup croisent encore les avis Booking.com avec ceux d’Airbnb, un réflexe de vérification que l’IA n’a pas totalement effacé.
Quand l’IA devient une agence sur mesure
Élodie et Karim, 32 ans, ont bâti leur périple réunionnais via un chatbot : billets obliques repérés sur Voyages-SNCF, randonnées au Piton de la Fournaise calées à la bonne saison, puis immersion créole en chambre d’hôtes. Pour prolonger l’expérience, ils ont enrichi leur feuille de route en consultant ce guide simple sur La Réunion. Résultat : un voyage prêt en deux soirées, sans tableur ni stress.
Le phénomène gagne aussi les ultra-connectés : nombreux sont ceux qui combinent recommandations IA et check-list d’accessoires issus de ce dossier gadgets tech de l’été, histoire de voyager léger mais équipé.
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Jusqu’où faire confiance au copilote numérique ?
Parmi les limites soulevées, l’absence de gestion en temps réel des imprévus reste majeure. Un vol retardé, une grève de train, un hôtel surbooké : l’IA inspire, mais ne gère pas encore l’instant T. D’où l’importance de connaître les recours, qu’il s’agisse de l’assurance incluse via une carte bancaire ou d’astuces comme éviter une amende SNCF. Pour les voyageurs dernière minute, les algorithmes s’attaquent aussi aux packages, à l’image de ce comparatif voyages tout inclus où l’IA suggère les meilleures offres Lastminute.com.
L’avenir s’annonce hybride : un assistant génératif pour le repérage, des plateformes classiques pour le paiement, et toujours ce moment où l’on ferme son laptop pour laisser la place à l’imprévu. Car, même en 2025, l’émotion du départ ne se code pas.
En attendant la prochaine innovation, les passionnés consultent déjà la mise à jour du palmarès des meilleurs sites de voyage 2025, peaufinent leur bucket-list grâce à ce tour d’horizon des destinations favorites des Français et vérifient la validité de leur passeport, en tête du classement mondial selon cette étude 2025. Parce qu’un itinéraire parfait passe toujours par un document en règle.
