explorez comment le covid-19 a transformé durablement le tourisme, stimulant le développement du tourisme responsable, l'adoption de l'intelligence artificielle et le renouveau du désir de voyager à travers le monde.

L’impact durable du Covid : entre tourisme responsable, intelligence artificielle et désir de voyage retrouvé

Après la tempête sanitaire, le secteur touristique se réinvente sans renier son insatiable envie d’évasion. Cinq ans après les premiers confinements, les voyageurs mêlent désormais aspiration à la découverte, conscience environnementale et appétit pour la technologie. Les tarifs aériens, en hausse de plus de 30 % depuis 2019 selon la DGAC, n’ont pas suffi à freiner la vague de « revenge travel », même si l’inflation commence à rappeler que le pouvoir d’achat n’est pas extensible. En parallèle, l’intelligence artificielle s’invite dans chaque étape du parcours, des suggestions dynamiques de joyaux cachés en Europe aux assistants capables de recomposer un itinéraire en temps réel. Les plateformes historiques – de Voyageurs du Monde à Expedia – croisent le fer avec des acteurs nés dans l’ère post-Covid comme FairTrip ou Paris&Co, incubateur de jeunes pousses responsables. Face à cet écosystème en fusion, la question n’est plus de savoir si le tourisme a changé : il s’agit plutôt de comprendre comment s’articulent aujourd’hui désir de partir, exigence de durabilité et prouesses algorithmiques.

Tourisme post-Covid : responsabilité et désir de partir, une alliance sous tension

Le retour massif sur les routes a d’abord pris la forme d’un rebond émotionnel. Après les restrictions, chacun voulait « rattraper le temps perdu ». Les enseignes historiques, Club Med ou Accor en tête, ont vu leurs paniers moyens grimper tandis que des plateformes comme Sncf Connect et Kayak comptabilisaient des recherches record vers des destinations domestiques moins carbonées. Pourtant, la conscience écologique s’invite avec insistance. Les études menées par Protourisme révèlent qu’à peine 4 % des Français se disent prêts à payer 10 % de plus pour un séjour à faible empreinte ; une dichotomie que confirme FairTrip, souvent sollicitée mais rarement choisie quand le montant final s’alourdit. L’équation économique reste donc à résoudre : comment concilier tarifs élevés, sobriété et exigences d’authenticité ? Les initiatives régionales, de Paris&Co aux circuits immersifs proposés par de jeunes agences en Albanie, illustrent la recherche d’un modèle hybride, où l’impact sociétal pèse autant que l’expérience vécue.

Revenge travel : moteur salvateur, frein budgétaire

L’année 2023 a marqué le pic du « voyage de revanche ». Les réservations Expedia bondissaient de 35 % tandis qu’Airbnb battait ses records historiques de nuitées. Toutefois, à l’automne 2024, les promotions se multiplient chez Air France et Transavia pour remplir les soutes, signe que l’enthousiasme se heurte à la réalité des portefeuilles. Protourisme chiffre la non-départance estivale à 200 000 Français, freinés par une hausse globale de 27 % des coûts touristiques depuis 2020. Le paiement fractionné, mis en avant par Evaneos ou Voyageurs du Monde, devient un outil décisif pour maintenir le volume. Les voyageurs ciblent désormais des séjours plus courts mais plus intenses, misant par exemple sur des escapades ferroviaires ; une dynamique que confirme l’essor de l’article « Partir en montagne en train » consulté massivement cet hiver.

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L’intelligence artificielle : de la planification à l’assistance en direct

La digitalisation accélérée par la pandémie sert aujourd’hui de socle à l’IA conversationnelle. Chez Accor, un moteur prédictif ajuste en temps réel la disponibilité des chambres selon les flux aériens ; chez Club Med, un chatbot façonne des circuits personnalisés au Sri-Lanka en moins de dix minutes. Air France, qui a fermé son réseau physique de boutiques durant la crise, mise désormais sur un conseiller virtuel collaborant avec l’humain : l’employé vérifie les options complexes pendant que l’algorithme gère les tâches répétitives. Même Sncf Connect intègre un module qui, grâce aux données de Paris&Co, calcule l’empreinte carbone porte à porte, comparant train, covoiturage et avion sur un même écran.

Du moteur de recherche au compagnon de voyage

La frontière entre simple recherche et assistance permanente s’efface. Kayak teste déjà une option « shadow booking » : l’IA réserve automatiquement un plan B quand les grèves menacent un vol. Sur le terrain, Evaneos équipe ses guides d’une appli qui analyse la fréquentation en direct pour proposer des détours vers des sites moins saturés, réduisant la pression sur les zones sensibles. Ces briques technologiques transforment la relation agence-client ; pourtant, comme le rappelle Digitrips, l’émotion et la créativité humaine demeurent centrales. L’agent devient curateur, l’IA exécutant la logistique. Les nouvelles expériences, telles que le séjour « Vietnam hors des sentiers battus » décrit sur Voyages Simple, illustrent cette complémentarité : suggestions algorithmiques, sélection finale humaine.

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Flambée des prix : le ciel manque de sièges

Entre 2023 et 2025, la DGAC observe une hausse de 26 % sur les vols intérieurs français ; le moyen-courrier dépasse 31 %. Les causes se cumulent : circuits aériens allongés pour éviter certaines zones géopolitiques, déficit d’environ 5 000 appareils selon l’IATA, nécessité pour les compagnies de reconstituer leurs marges. Les voyageurs couplent donc segments ferroviaires et aériens, tirant profit des offres combinées lancées par Sncf Connect et Air France. La comparaison instantanée s’affiche dans les moteurs d’Expedia et Kayak, invitant à choisir entre un Paris-Rome en quatre heures de train ou un vol plus carboné à un tarif similaire. Les signaux de modération tarifaire pointent toutefois : pour l’hiver 2025, Air France annonce des capacités à +6 % pour une demande évaluée à +2 %. Discount et « green fares » réapparaissent, confirmant que la tension sur les prix atteint son plafond.

Quand l’avion rime avec luxe mesuré

Cette surchauffe tarifaire repositionne l’aérien comme produit premium. Une analyse publiée sur Voyages Simple montre que les voyageurs acceptent de payer davantage si les services au sol sont repensés : files biométriques, espaces de co-working, offres de bien-être. Chez Accor, la collaboration avec Air France autour de « l’hôtel gate » au terminal 2E incarne cette recherche d’un confort justifiant le ticket d’entrée. Par ricochet, l’attrait pour des destinations de proximité, accessibles en voiture électrique – voir l’initiative « Voyager campagne en mai » – gagne du terrain. Le voyage se fait moins long, mais plus fréquent et mieux scénarisé.

Tour du monde express : un géant chinois fait la une, l’agritourisme rayonne en Toscane et les fenêtres deviennent des expériences immersives

Shenzhen, Florence, Issy-les-Moulineaux : en quelques jours, l’actualité TravelTech a changé de décor à la vitesse d’un vol China Southern Airlines. En Asie, le poids lourd Dida Holdings consolide ses marques pour mieux dompter l’intelligence artificielle et viser le podium…

Durabilité : promesse reportée ou révolution silencieuse ?

L’écologie peine à convertir en actes les discours enthousiastes. Seuls 4 % des clients acceptent de débourser 10 % de plus pour un séjour bas-carbone, rappelle Protourisme. Pourtant, la pression réglementaire s’intensifie : en 2025, l’UE impose l’affichage de l’empreinte CO₂ pour tout package vendu en ligne. FairTrip et Evaneos capitalisent sur cette transparence tandis que Club Med teste le « zero plastic village » à Cefalù. Les innovations ne manquent pas : Accor aligne sa flotte de navettes sur le biogaz, Airbnb multiplie les logements labellisés HQE, et Sncf Connect intègre des trajets intermodaux avec des start-up issues de Paris&Co. Pour le voyageur, le geste écologique devient plus simple ; il pourrait, à terme, devenir automatisé grâce aux micro-contributions intégrées au moment de la réservation.

Technologie, incitations, narration : le trio gagnant

Les outils d’IA appliquent déjà des filtres « basse empreinte » sur Kayak ou Expedia. Le storytelling joue également : l’article « Voyage sobre et génération Z » illustre comment un récit authentique rallie les plus jeunes à des pratiques responsables. Dans la même veine, la campagne « Partir en juin en train » mise sur la romance du rail pour convertir ceux qui hésitent encore. Les industriels, sous le regard vigilant des régulateurs, devront désormais financer la transition ; mais chaque progrès amplifié par la technologie renforce l’idée qu’un tourisme à la fois désirable et raisonné n’est plus une utopie, seulement une étape de plus sur la feuille de route post-Covid.

Tout est prêt pour la grande finale de la Travel Agents Cup !

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