Voyage au coeur du luxe avec Eva Damato : Une leçon de résilience grâce à Travel Leaders Network et TravelPulse

Voyage au coeur du luxe n’a jamais semblé aussi solide. Au Forum International Luxury de Travel Leaders Network, tenu cette semaine à Opatija, les chiffres évoqués par les conseillers premium confirment ce que les analystes de STR anticipent : tandis que le RevPAR des établissements économiques fléchit, les palaces enregistrent encore près de 4 % de croissance annuelle. Sur scène, Eva Damato, nouvelle directrice marketing lifestyle de la plus vaste alliance d’agences nord-américaines, a rappelé que le haut de gamme agit comme un « stabilisateur économique » lors des cycles incertains. Un constat soutenu par Morgan Stanley Research : lorsque le grand public reporte ses vacances, les voyageurs fortunés se contentent d’ajuster la voilure, remplaçant le jet privé par une cabine affaires ou le chauffeur par une voiture de location, sans jamais renoncer à partir. Les géants de l’aérien réagissent déjà en investissant dans des suites premium, mais l’hôtellerie, elle, doit encore perfectionner la promesse cinq étoiles pour garder cette clientèle fidèle. De la Croatie aux Caraïbes, l’enjeu est clair : offrir des expériences irréprochables, personnalisées et, surtout, résilientes face aux secousses économiques de 2025.

Voyage au coeur du luxe : la stabilité d’un segment en plein essor

Les projections dévoilées à Opatija décrivent un marché haut de gamme qui progresse même lorsque l’économie tangue. STR table sur une croissance de 3,9 % du revenu par chambre pour les palaces en 2025, alors que les hôtels économiques pourraient reculer de 2,2 %. Cette endurance s’explique par un profil de clientèles moins sensible aux variations boursières. Les hôtes du Four Seasons, du Mandarin Oriental ou de The Leading Hotels of the World réservent davantage pour célébrer une étape de vie que pour saisir une promotion. Au-delà des chiffres, la valeur émotionnelle d’un séjour dans un établissement Relais & Châteaux ou Belmond demeure un moteur puissant, comme l’a souligné l’analyse consacrée aux effets post-pandémie. En somme, la demande premium suit une logique moins cyclique que le tourisme de masse et constitue, pour les agences, une bouée de sauvetage indispensable.

Eva Damato, catalyseur de réussite pour Travel Leaders Network

Arrivée de Seabourn, Eva Damato pilote désormais la stratégie luxe de Travel Leaders Network. Son objectif : renforcer la Luxury Leaders Alliance, incubateur réservé aux vendeurs générant plus d’un million de dollars de ventes annuelles. Grâce à une collaboration rapprochée avec TravelPulse, elle diffuse chaque trimestre un cahier de tendances destiné aux conseillers membres. Une étude récente y démontre que 72 % des habitués des suites palace programment déjà leurs vacances 2026, signe d’une confiance intacte. La dirigeante mise sur l’éducation permanente : masterclass avec le réseau Virtuoso, ateliers sur l’optimisation de l’expérience aéroportuaire premium, ou encore sessions dédiées aux nouvelles attentes ESG des clients haut de gamme.

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Concevoir un séjour d’exception : de la vision à l’itinéraire

L’élaboration d’un voyage ultra-personnalisé débute par le choix des repères sensoriels : un spa sur pilotis aux Maldives, un safari privé au Botswana ou l’exclusivité d’une villa contemporaine en Toscane. Pour harmoniser budget, saisonnalité et centres d’intérêt, les conseillers s’appuient sur une méthode en trois volets : analyse météo, sélection d’hôtels partenaires et optimisation logistique. Dans les Caraïbes, par exemple, un combiné Saint-Martin – Anguilla permet d’alterner gastronomie française et plages sauvages ; le guide simple de Saint-Martin illustre la démarche pas à pas. En Europe alpine, l’exclusivité d’un chalet privatisé reste pertinente hors saison : partir en novembre conjugue pistes désertes et tarifs avantageux, comme le démontre ce décryptage dédié aux Alpes.

Du rêve à la réservation : la méthode simple pour un luxe accessible

Un conseiller aguerri commence toujours par sonder les émotions recherchées par le client. Est-ce l’émerveillement devant une nature intacte ou la quête d’un chef étoilé ? Cette approche permet de proposer un circuit sur-mesure, du Belmond Royal Scotsman aux palais maharadjah en Inde. Dans la pratique, la flexibilité sur les dates peut réduire jusqu’à 25 % le coût global, un levier détaillé dans l’étude Tendances voyage 2025. Autre point clé : sécuriser les stocks aériens à J-330 grâce au partenariat GDS de Travel Leaders, puis affiner l’itinéraire côté terrestre deux à trois mois plus tard. Les ajustements de dernière minute – surclassement, expérience privée, guide local bilingue – sont ensuite validés via l’application maison, garantissant un service en continu même pendant les pics de fréquentation.

En reliant l’expertise humaine au meilleur de la technologie, Travel Leaders Network et TravelPulse démontrent qu’un tourisme haut de gamme bien pensé reste un moteur de résilience. La leçon tirée d’Opatija n’est pas seulement économique : offrir l’exceptionnel, c’est aussi protéger l’avenir d’une industrie qui pèse, rappellent les analystes, plus de 1,4 billion de dollars à l’échelle mondiale.