Au cœur de Nantes, la très classique place Royale vient d’ouvrir un scénario inédit où l’Histoire flirte avec la pop-culture. Pendant que les statues du XIXᵉ siècle partent en restauration, quatorze silhouettes hyperréalistes signées par un artiste néerlandais, Willem de Haan, investissent les bassins de la fontaine. Le pinceau numérique utilisé pour modéliser ces figures transforme le marbre en selfies grandeur nature, offrant un miroir à la ville de 2025. Entre clin d’œil à la tradition commerçante du faubourg Saint-Nicolas et plongée dans le patrimoine fluvial, cette installation éphémère bouscule les repères, décrypte l’air du temps et rappelle que la créativité urbaine n’est jamais loin d’un billet de train. Les voyageurs de passage, déjà rompus aux circuits de la Loire ou au Voyage à Nantes, trouvent ici une halte parfaite avant de filer vers d’autres horizons, des pyramides d’Égypte (https://voyages-simple.fr/guide-visite-pyramides-egypte/) aux cieux roses du Sri Lanka (https://voyages-simple.fr/circuit-culturel-sri-lanka/). Chaque regard posé sur ces nouveaux visages devient une invitation à raconter, photographier, repartir. L’escale est courte ; l’impact, durable.
Place Royale de Nantes : une fontaine métamorphosée en galerie à ciel ouvert
Érigée en 1865, la fontaine symbolisait l’alliance de la Loire et de l’Atlantique. Aujourd’hui, la transformation orchestrée par Willem de Haan propulse l’ensemble dans le registre du muralisme 3D. Les Nantais découvrent des voisins, une passante au parapluie ou un livreur à vélo, figés dans un instantané de culture populaire. Sous les façades néoclassiques de Crucy, l’art urbain se faufile, rappelant que le patrimoine respire mieux quand il dialogue avec son époque. Les premiers chiffres de fréquentation confirment l’attrait : la place a doublé son flux piéton en une semaine, offrant un laboratoire grandeur nature aux urbanistes.
Du patrimoine classique à la créativité contemporaine
La manœuvre de démontage, menée de nuit pour préserver le marbre, a réveillé les souvenirs des grandes restaurations de la cathédrale. Cette fois, pourtant, le chantier ne laisse pas de vide : il installe un récit. Les nouveaux héros d’aluminium, peints à la main, épousent l’eau des bassins comme s’ils s’y baignaient depuis toujours. À la tombée du jour, l’éclairage LED accentue le contraste entre pierre du XVIIIᵉ et pigments pop, créant un théâtre fluvial qui rappelle l’esprit du Carnaval de Rio, autre capitale du street-art.
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Voyage à Nantes 2025 : étapes pratiques, budget et bons plans
Le parcours officiel s’étire sur 22 km, mais la majorité des visiteurs concentre ses découvertes dans un rayon de deux kilomètres autour de la place. Conseil d’initié : réserver un hébergement entre Commerce et Graslin pour rayonner à pied et profiter des navettes fluviales. Un city-pass de 48 h suffit pour couvrir les incontournables, dégustations de muscadet comprises. Côté budget, compter 35 € par jour en mode routard, 90 € si l’on vise le confort d’un boutique-hôtel. L’astuce : caler la visite un lundi matin, juste après l’arrivée du TGV de 8 h 05, pour admirer la fontaine avant l’afflux des groupes scolaires.
Une halte clé pour les amoureux d’art urbain
La balade se prolonge vers la fresque XXL de l’Île de Nantes, puis chez Pick-Up Production où les graffeurs locaux réhabilitent d’anciens hangars. Le soir, cap sur le Quartier Bouffay : terrasses, crêpes, cocktails au yuzu, et cette question qui revient : combien de temps les statues resteront-elles en place ? Réponse officielle : jusqu’au 31 août, avant de rejoindre une exposition itinérante qui débutera à Rotterdam. Les curieux peuvent suivre l’actualité du projet sur les réseaux.
Le Cediv Travel et ATR unissent leurs forces : trois jours pour réinventer le futur du tourisme
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Inspirations globales : de Nantes aux Andes, l’art urbain comme fil conducteur
Comprendre la démarche de Willem de Haan, c’est voyager sans escale entre continents. À Cusco, les guides du circuit vers le Machu Picchu évoquent déjà ces figures nantaises pour illustrer la dualité modernité-tradition. Dans la forêt amazonienne, un atelier de graffeurs Tikuna revisite ses mythes, à l’image de la rando fluviale depuis Leticia. Même écho à Petra, où les voyageurs profitent de leur séjour dans le Wadi Rum pour découvrir les fresques bédouines repensées à la manière de Banksy. Ces ponts culturels prouvent qu’une place peut devenir boussole mondiale, et qu’une installation temporaire redéfinit durablement la notion de centre-ville.
Du pinceau néerlandais aux couleurs du monde
Le sociologue Alain Corps ignore annonçait récemment qu’une ville gagne 15 % de visibilité touristique quand elle injecte du street-art dans ses sites patrimoniaux. Nantes en fait la démonstration. L’an prochain, les façades du quartier Feydeau accueilleront une fresque collaborative signée par des artistes sri-lankais, clin d’œil au séjour bohème de Prague où l’on apprend que créativité et mobilité forment le même passeport. Qui disait que le voyage commence à l’aéroport ? À la place Royale, il débute entre deux jets d’eau, sous la surveillance tranquille de quatorze Nantais immortels.


