Travel Planet frappe un grand coup en confiant la présidence de son conseil stratégique à Jean-Baptiste Djebbari. L’ex-ministre, qui a porté la loi d’orientation des mobilités, rejoint la traveltech azuréenne alors qu’elle vise une croissance à deux chiffres hors de France. Basée à Sophia Antipolis, l’entreprise de voyage d’affaires revendique 130 M€ de chiffre d’affaires et 80 collaborateurs, mais surtout une plateforme – Click & Control – capable d’orchestrer billets, hôtels, restauration ou notes de frais sur un même écran. Sa solution SAAS Makitizy, déjà licenciée dans plusieurs pays, doit désormais conquérir Tokyo et Casablanca. En un mot : accélérer la mobilité durable au service du transport professionnel. L’arrivée de Djebbari, familier du dialogue public-privé, doit faciliter ce virage international et muscler la R&D. La présidente Betty Seroussi mise sur cet atout politique pour fédérer partenaires, investisseurs et clients autour d’une vision résolument orientée tech et mobilité. Le marché écoute : la bataille des solutions de déplacement responsables est lancée.
Jean-Baptiste Djebbari pilote le conseil stratégique de Travel Planet
Pour l’ancien locataire de l’avenue de Ségur, prendre la barre chez Travel Planet sonne comme une continuité logique. Sa feuille de route : nourrir la stratégie d’innovation voyage et ouvrir les portes des décideurs publics dans les zones cibles. En 2025, la firme prévoit un rythme d’expansion inédit : +40 % de contrats à l’international, notamment au Japon où la filiale locale teste déjà la billetterie ferroviaire décarbonée, et au Maroc, terrain pilote pour la neutralité carbone des voyages d’entreprise. Le dirigeant espère répéter le modèle français : un mix de technologie propriétaire, d’accords avec les transporteurs et d’accompagnement à la gestion des voyages.
Quel impact pour la stratégie d’Innovation voyage ?
Le nouveau président mise sur la convergence avion-train-voiture électrique. Son objectif : réduire de 30 % l’empreinte CO₂ des clients d’ici trois ans. Pour y parvenir, la plateforme Click & Control croise les datas des compagnies SNCF, ANA et Emirates avec les flottes de véhicules hydrogène. Dans le back-office, un algorithme conseille l’itinéraire le plus sobre en temps réel. Les premiers tests menés avec un cabinet de conseil parisien montrent déjà 18 % d’économie budgétaire. Cette promesse séduit les directions RSE, de plus en plus prescriptives dans le voyage d’affaires.
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Voyage d’affaires : la tech de Sophia Antipolis accélère en 2025
Installée à deux pas du campus d’Amadeus, la scale-up profite d’un écosystème fertile. Les ingénieurs multiplient les passerelles API pour intégrer de nouveaux acteurs du transport professionnel : car-sharing, micro-mobilité ou hébergements zéro plastique. Résultat : les TMC (agences spécialisées) utilisent désormais Makitizy pour optimiser en temps réel l’allocation de sièges sur les vols court-courriers et la location de véhicules électriques. Selon l’institut Phocuswright, la capacité de personnalisation offerte par ces solutions de déplacement pourrait doubler la valeur du panier moyen par voyageur d’ici 2027.
De Sophia Antipolis à Tokyo : un Voyage d’entreprise sans couture
Un exemple concret : la start-up nantaise GreenCom a déployé Click & Control pour un séminaire à Tokyo. En quelques heures, les 120 participants ont reçu billets, QR-code pour le Narita Express, chambres pré-check-in et vouchers pour des restaurants locavores. En coulisses, l’IA de Travel Planet a recalculé l’itinéraire de trois collaborateurs coincés par une grève locale, sans surcoût. L’expérience a convaincu la maison-mère japonaise de migrer toute la gestion des voyages vers la plateforme française.
Le Cediv Travel et ATR unissent leurs forces : trois jours pour réinventer le futur du tourisme
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